Des experts en santé publique se réuniront les 25 et 25 septembre au Centre international de Conférences Abdou Diouf pour identifier les facteurs explicatifs des maladies non transmissibles en Afrique.

Avec l’augmentation des décès liés aux maladies non transmissibles en Afrique et un manque criard d’investissement pour les éradiquer, le Réseau de Recherche Africain compte réunir des experts, des membres de gouvernement, des organisations de la société civile, des associations et plusieurs institutions internationales pour mettre la lumière sur les MNT qui ont été reléguées au second plan.

Aujourd’hui au Sénégal, les maladies cardio-vasculaire (hypertension artérielle) sont devenues les principales causes des décès enregistrés. Le cancer occupe la deuxième place. Les maladies respiratoire et le diabète viennent en troisième et quatrième position. Ce qui explique que les maladies infectieuses ne représentent plus la première source mortelle.

Docteur Ba a invité ses confrères sénégalais et africains à collaborer avec les autorités pour mettre en place des initiatives pour contrer le développement des MNT.

Dans un communiqué, le Réseau de Recherche Africain, ARNcd, qui est une communauté de cardiologues, d’épidémiologistes, et de pharmaciens travaillant sur les maladies non transmissibles (MNT) telles que le diabète, le cancer, la drépanocytose, l’hypertension, et., a lancé un appel en faveur de la focalisation sur les maladies non transmissibles, devenues la principale cause de décès en Afrique subsaharienne.

Il a dénoncé le manque de financement alloué aux MNT. En Afrique, 90 % des financements de santé sont destinés aux maladies infectieuses.

A l’occasion de cette rencontre internationale, les experts vont partager les résultats de la recherche avec des professeurs internationaux, promouvoir une politique de santé innovante et sensibiliser le Sénégal sur l’importance du financement et de la recherche sur les MNT.

En Afrique, seuls moins de 2,5% de recherches sont faites dans ce continent et sur les sujets noirs africains. C’est pour l’institut de recherches africain, projet porté par ces experts en médecine, veut renverser la tendance. A travers ses recherches, l’IRA pour prévenir les facteurs de risque, améliorer la qualité du service et déterminer les déterminants des MNT en Afrique.

Selon Pr Bara Diop, les MNT affectent non seulement les individus mais également des gouvernement à causes des impacts socio-économique et de santé publique.

La conférence The Dakar Call qui aura lieu à Dakar les 25 et 26 septembre au CICAD sera présidée par le Chef de l’État sénégalais, Macky Sall.

By Oumar

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