Le premier ministre du Sénégal a procédé, jeudi 27 juillet à Dakar, à la validation politique de la Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière, SNLMI, et son plan d’action qui intervient plus de huit mois après sa validation technique.

« Nous devons créer un environnement favorable où chaque jeune pourra réaliser son plein potentiel. La gestion de la migration irrégulière est une priorité pour l’Etat. La Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière viendra renforcer les programmes déjà mis en œuvre », a affirmé Amadou Ba.

Le Sénégal a mis en œuvre dans le cadre de son programme de développement économique et social, PSE, plusieurs initiatives pour soutenir la création d’emplois et la lutte contre l’émigration. Il s’agit entre autres du programme de la DGASE, les FNR, l’émigration circulaire.

La Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière est une initiative du chef de l’Etat confiée au Comité interministériel de Lutte contre l’émigration irrégulière. Le CILEC a été créé par décret n°2020-2393 du 30 décembre 2020. Il vise à élaborer la stratégie nationale et le plan opérationnel de lutte contre l’émigration irrégulière, suivre et coordonner l’action des services compétents en matière d’émigration et de surveillance des frontières et organiser des appuis aux forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le phénomène.

Les acteurs impliqués ont durant 18 mois organisé des campagnes de sensibilisation dans toutes les régions du Sénégal.

Le maître d’œuvre de la SNLMI a salué cette initiative qui vise, selon lui, à réduire drastiquement la migration irrégulière.

« Avec la participation active de tous les acteurs, le Sénégal vient ainsi de se doter pour la première fois, une stratégie en matière de gestion de la migration. Le document de la Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière décline cinq axes qui vise à réduire drastiquement la migration irrégulière », a expliqué Antoine Félix Dione.

Les cinq stratégies tournent autour de la (i) prévention avec au cœur les questions d’emplois et de financements, (ii) la gestion des frontières, (iii) la répression des trafiquants et convoyeurs de migrants, (iv) les mesures d’appui et de protection des migrants et (v) le retour et la réinsertion des migrants irréguliers.

Plusieurs responsables d’institutions nationales et internationales ont pris part à la cérémonie dont des ambassadeurs, des représentants des forces de défense et de sécurité, des communautés de base, des associations, des organisations non Gouvernementales, organisations de la société civile, organisations internationales et des partenaires techniques et financiers.

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By Oumar

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