Le maire de Malika a demandé un lotissement endogène pour les populations de sa commune lors de son installation pour un nouveau mandat de cinq ans, mercredi dernier.
Le sous-préfet de l’arrondissement de Malika a officiellement installé le maire de Malika pour un nouveau mandat de cinq ans. Réélu à la tête de la commune de Malika lors des élections du 23 janvier dernier, Talla Gadiaga a présidé la première session consacrée à l’élection de ses adjoints, après la cérémonie d’installation.
Le maire de Malika a donné des précisions sur le lotissement des 37 hectares qui ont fait du bruit ces dernières années. « Nous n’avons pas fait de lotissement, c’est l’Etat qui a pris 37 hectares pour dédommager, sur la bande de filao, des gens pollués à Malika (VDN 3), Cambarène (VDN 2) et grand Médine (BRT), a expliqué Talla Gadiaga. C’est le lotissement de l’Etat ».
Pour permettre aux habitants de Malika d’avoir des terrains à usage d’habitation, le maire porte la voix des sans voix et demande un lotissement pour les Malikois. « Nous attendons notre tour, il nous faut un lotissement endogène qui appartient au malikois », souhaite Talla Gadiaga.
Sur la question des frontières entre Malika et les autres communes, le maire met en garde les auteurs de spéculation. « Les frontières de Malika restent flou. La commune est un espace d’avenir, reconnaît Talla Gadiaga. Je vois beaucoup de personnes qui commencent à s’accaparer de notre territoire ».
Le premier magistrat veut former le nouveau conseil municipal pour relever les défis économiques et sécuritaires et préparer la relève.
Sont élus adjoints au maire :
1- Aliou DIA
2- Diarry DIAO
3- Abdoulaye NDIAYE
4- Amy DIOP.
Par Oumar Ba