Dans la déclaration de Dakar sur les MNT, les participants ont plaidé, mardi 26 septembre à Diamniadio, pour une discrimination positive pour les organes de presse qui font de la sensibilisation sur les maladies non transmissibles.
Les participants à la conférence internationale sur les maladies non transmissibles, tenue à Dakar les 25 et 26 septembre, ont appelé les autorités à renforcer les capacités financières des organes de presse qui font la sensibilisation sur les maladies non transmissibles. « Nous appelons à une discrimination positive pour les organes de presse qui font la sensibilisation sur les MNT », peut-on lire dans la déclaration.
L’Etat du Sénégal a mis à la disposition des acteurs médiatiques un fonds d’aide à la presse pour soutenir les organes de presse dans leur mission de service public. Dans le milieu médiatique sénégalais, il est rare de trouver des émissions thématiques sur la santé. C’est pourquoi les participants appellent au soutien pour renverser ma tendance.
« Nous recommandons qu’une partie du fonds d’aide à la presse soit affectée aux radios et télévisions qui animent des émissions sur la santé, qui éduquent », a affirmé Maître Massokhna Kane, représentant de l’association des consommateurs du Sénégal.
Dakar Call est une initiative de l’ARNcd, African Ressearch Network. Cette rencontre a accueilli des experts sur les MNT des 28 pays. A l’occasion de la conférence, trois panels, 14 sessions ont été organisés.
Les MNT sont devenues en Afrique une menace grave pour la santé des populations. Les maladies cardio-vasculaires, hypertension artérielle, les maladies rénales, le cancer, le diabète, les AVC, l’obésité, les maladies respiratoires, les maladies de système et les maladies psychiatriques sont des facteurs de mortalité, les plus importants dans les pays africains.
Pour réussir à lutter contre les MNT, les participants ont appelé à une mobilisation accrue sur le plan politique et financier en faveur de la prévention et du contrôle des MNT en Afrique. Ils ont demandé aux gouvernements de prendre des mesures concrètes pour intégrer les programmes de lutte contre les MNT dans leurs politiques de santé nationales, en mettant un accent particulier sur les populations les plus vulnérables et les plus défavorisées.
A la fin des travaux, les participants ont procédé à la pose de la première pierre de l’Institut africain de Recherche sur une superficie de plus de 5 000 mètres carrés. Cet institut va permettre aux spécialistes sur les MNT de faire des recherches, collecter des données afin de connaître les facteurs de développement des MNT et leurs typologies.
Par Oumar Ba (weerbijournal@gmail.com)