Cas de la gestion d’une tonne de Cyanure polluant un site public au Sénégal.

Une urgence environnementale, lorsqu’elle n’est pas prise en charge très rapidement peut entrainer une situation de catastrophe.

Les opérations d’urgence environnementales sont toutes associées à des incidents majeurs et sont gérées selon les étapes suivantes et qui peuvent varier d’un état à un autre :

  1. Réception de l’information, transmission au service des urgences environnementales et mise en place d’un directoire des opérations coordonné par l’autorité administrative et composé des services habilités à intervenir directement ou indirectement ; dans la plupart des cas l’autorité administrative en occurrence le préfet/Directeur des Opérations peut prendre un arrêté dont sa durée est équivalente à toute la durée de l’incident ;
  2. Mise en place d’un commandement des opérations chargé de diriger les opérations de gestion de l’urgence ; en effet, le commandement des opérations est placé sous l’autorité de la structure qui possède les prérogatives de la gestion de l’urgence (sapeurs-pompiers pour des cas des feux ou d’incendie, inspecteurs de l’environnement pour les cas de pollutions…) ;
  3. Identification de toute la logistique d’intervention nécessaire ainsi que l’expertise permettant de prendre en charge l’urgence ; en effet, l’autorité administrative peut procéder à des réquisitions de biens, de services et de personnes durant les opérations,
  4. Analyse des données techniques ; en effet, dans le cas des urgences environnementales, les premiers documents à analyser sont constitués par les fiches des données de sécurité des produits dangereux de l’installation ou du transporteur. Ces produits sont inclus dans les autorisations délivrées soit au titre des ICPE, soit au titre du transport par les services compétents de l’environnement ;
  5. Délimitation  d’un périmètre de sécurité et des fosses circulaires imperméabilisées pouvant contenir et circonscrire les substances déversées afin d’éviter la propagation et la contamination des milieux récepteurs ;
  6. Intervention des équipes spécialisées ; l’intervention varie en fonction d’une part du type d’accident et d’autre part des produits toxiques mis en cause ;
  7. Décontamination et remise en état des sites pollués (les procédés sont extrêmement nombreux, mais il est nécessaire de se référer aux BAP (Best available technology ou meilleure technologie disponible) et aux BEP (Best environnementale practice ou meilleure pratique environnementale) ;
  8. Évaluation des sites remis en état par la technique de bio remédiation ou de phytoremédiation (BAP/BEP) et clôture de l’incident par le Directeur des opérations après avis du service de gestion des urgences environnementales.

Vision Pathé DIEYE: un seul monde avec un seul peuple dans un environnement sain.

By Oumar

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