Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a rappelé, jeudi 1er décembre à Dakar, la communauté internationale la nécessité pour l’Afrique de mener une transition énergétique juste et équitable.

« Notre présente table ronde est l’occasion de rappeler à la communauté internationale la nécessité pour l’Afrique de mener une transition énergétique juste et équitable », a dit Oulimata Sarr.

Elle co-présidait la conférence de The Africa Roundtable. Elle est une initiative de la Global Perspectives Initiative (GPI) et du ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale.

Cette rencontre de deux jours a pour thèmes la Just Green Transition, la gestion équitable du changement climatique et son financement, la promotion de partenariats énergétiques et la coopération agricole et commerciale au niveau mondial, la sécurité alimentaire et le développement des relations entre l’Afrique et l’Europe.

« Il est essentiel que les pays africains disposent de suffisamment de temps et de ressources financières concessionnelles pour réussir leur transition énergétique, qui requiert des investissements massifs dans divers secteurs tels que l’énergie, la santé, l’environnement et l’agriculture, notamment pour aider les petits exploitants ruraux à s’adapter au changement climatique et à protéger les moyens de subsistance des personnes les plus exposées », a-elle ajouté.

Au Sénégal, les acteurs des énergies se sont engagés ces dernières années à développer des initiatives pour la promotion des énergies renouvelables afin de soutenir l’Etat dans la lutte contre le déficit de fournitures d’électricité. Actuellement, la part des énergies renouvelables s’élèvent à 32% du mix énergétique du pays. Cette avancée a été obtenue grâce à des projets comme la centrale éolienne Taiba Ndiaye de plus de 150 MW, les centrales solaires dont celle de 23 MW à Diass, et celles de Synergy et Ten Merina, de 30 MW chacune.

Selon le Ministre, le développement durable doit passer nécessairement par une transition énergétique juste, permettant aux États africains d’utiliser des énergies de transition comme le gaz pour octroyer de l’électricité à un prix abordable aux plus de 640 millions d’africains, aujourd’hui, exclus.

Le continent africain fait partie des continents les plus touchés par les changements climatiques qui se traduisent par la désertification, les inondations et la sécheresse. Pourtant, il ne produit que 3% des émissions de gaz à effet de serre.

Selon le papier blanc de McKinsey intitulé « the Green Economy », plus de 900 millions d’africains sont exposés à des phénomènes climatiques.

Par Oumar Ba

By Oumar

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