Le Ministre de l’Education nationale a salué,  lundi 27 mars à Dakar, les efforts des acteurs de l’éducation nationale qui ont produit d’excellents résultats, ces dernières années.

Il présidait la rencontre de partage sur les activités phares du Ministère de l’éducation nationale.

Le Sénégal a obtenu un taux de réussite au baccalauréat en 2022 supérieur à 50%, une première dans l’histoire du pays selon Cheikh Oumar Anne. Ces résultats sont consécutifs aux efforts consentis par les pouvoirs publics pour limiter les grèves des professeurs, accroître le personnel du système éducatif et renforcer les équipements pédagogiques.

Pour maintenir cette tendance, le Ministère a proposé de renforcer la place de l’élève dans l’élaboration des politiques et programmes éducatifs. Ainsi, avec l’appui des institutions, des partenaires techniques et financiers et de la société civile, le gouvernement a organisé des concertations sur la transformation du système éducatif qui doit prendre en compte le numérique, le cadre de vie et l’électricité verte.

Les axes prioritaires retenus par le ministère de l’éducation nationale tournent autour de l’amélioration du cadre de vie des élèves et des établissements, l’accompagnement de la modernisation des daara, la promotion de l’enseignement des sciences, maths, technologie et du numérique éducatif, la consolidation de la stratégie d’utilisation des langues nationales, la consolidation de la paix sociale entre autres. Pour réaliser ces objectifs, le MEN compte sur le Programme d’Amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence. Le Paquet est un des instruments d’opérationnalisation de l’axe II du Plan Sénégal Émergent.

Dans la logique de la promotion de l’école sénégalaise basée sur l’apprentissagedu coran, les autorités ont recruté ces dernières années plus de 100 maîtres coraniques dans la fonction publique et engagé un financement de 20% du fonds de dotation, soit six milliards de FCFA pour améliorer la qualité des enseignements. Ce montant vise à réduire la mendicité des enfants des écoles coraniques.

Cheikh Oumar Anne souhaite revoir le système de l’enseignement moyen et secondaire qui oblige aux élèves de faire au moins 16 ans pour avoir leur premier diplôme universitaire. Il a également appelé les acteurs de l’enseignement sénégalais à prendre en compte la langue anglaise dans le cursus scolaire pour renforcer la résilience des élèves qui doivent dans l’avenir travailler avec des personnes qui ne comprennent pas le français. C’est pourquoi, il demande l’introduction de cette langue, s’il est nécessaire, dès les premières années de l’école élémentaire.

Weerbijournal@gmail.com

By Oumar

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *