La capitale sénégalaise a accueilli les 8 et 9 octobre un colloque international sur le droit régional Ouest africain de l’environnement
Des experts et chercheurs ont assisté les 8 et 9 octobre à Dakar à un colloque international sur le droit de l’environnement. Originaires des pays ouest africains, ces défenseurs des droits de l’environnement ont revu les textes juridiques sur la protection de l’environnement.
« Nous avons organisé cette rencontre pour amener l’ensemble des acteurs de la société civile, les universitaires, les praticiens de droit à discuter de la problématique du droit de l’environnement en Afrique de l’Ouest et au centre », a expliqué Madame Sokhna Ka Dia, Directrice du Hub de Dakar chez Natural Justice.
Avec les changements climatiques et leurs impacts sur la planète et les pays africains qui font souvent fragiles face aux chocs externes, les africains doivent mettre en exergue le rôle du droit de l’environnement face aux objectifs de développement durable a dit Madame Dia.
Le thème porte sur « Le droit régional ouest africain de l’environnement : entre ambitions et réalités ». le colloque est organisé par le Laboratoire d’Etudes et de Recherches en Politiques, Droit de l’Environnement et de la Santé (LERPDES) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en partenariat avec l’ONG Natural Justice et le Département de droit public de l’Unité de formation et de recherche en Sciences juridiques et politiques de l’Université Thomas Sankara du Burkina Faso.
« La présence à notre colloque de théoriciens et de praticiens du droit montre l’intérêt porté à cette discipline dont la juridicité est aujourd’hui évidente, en dépit de sa scientificité. Si nous avons tenu à organiser ce colloque portant sur le droit régional de l’environnement, c’est parce que l’environnement est non seulement une question nationale, mais transfrontière et on se rend compte que même si la doctrine n’a pas encore une empreinte sur la création du droit de l’environnement, cette discipline qui s’est construite par touches successives, tend aujourd’hui vers un murissement afin de faire sortir le droit de l’environnement de la clandestinité » a déclaré Pr Moustapha Ngaïdo Directeur AI du LERDPES.
Une soixantaine de participants issus de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud, du Nigéria, du Cameroun, de la Guinée et de la France ont assisté à la rencontre.
Par Oumar Ba