L’organisation non Gouvernementale TrustAfrica organise du 28 au 29 septembre un atelier sur le renforcement de l’écosystème de soutien à la philanthropie Ouest-africaine.

« Notre objectif, c’est d’arriver à renforcer la philanthropie en Afrique de l’Ouest », a expliqué son Directeur Exécutif.

Selon Monsieur Sall, l’objectif est de faire en sorte que ces potentielles organisations puissent participer au financement des activités sociales et économiques des populations.

TrustAfrica a élaboré plusieurs études au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Burkina Fasso, au Ghana, au Nigeria et ensuite au Benin et Togo pour comprendre comment est structuré l’écosystème de la philanthropie et ses mécanismes d’appui qui existent.

Ibrima Sall a soutenu que la philanthropie, c’est un certain nombre de pratiques qui sont très vielles et qui existent dans plusieurs cultures. C’est l’entraide, la solidarité, l’expression de l’humanité.

Avec le développement démographique et les moyens de communication, les relations entre êtres vivants et leurs écosystèmes ont imposé une nouvelle forme de soutien pour accompagner le développement économique et social et lutter contre certains évènements malheureux et capables de provoquer des conséquences à long terme.

Les nouvelles formes de philanthropie existent actuellement dans toutes les régions du monde. Les fondations culturelles, communautaires et familiales, des associations et coopératives sont nées pour mobiliser des moyens humains et financiers en vue de faire des préventions et d’accompagner les potentiels victimes en cas d’inondations, incendies. Elles contribuent également à la mise en place des lieux de cultes, d’écoles, de structures sanitaires et d’activités génératrices de revenus pour lutter contre le chômage des jeunes. Elles apportent, par ailleurs,  un soutien de taille aux femmes dans leur éducation afin de renforcer leur autonomisation financière.

Confrontée par l’impact de la pandémie du coronavirus et la guerre en Ukraine, l’Afrique est un continent qui a largement besoin de soutiens et d’initiatives pour lutter contre le chômage des jeunes et Le manque d’infrastructures éducatives et sanitaires.

A l’issue de cet atelier, les organisations qui ont pris part aux différentes activités vont élaborer des stratégies de mobilisation de fonds pour accompagner les jeunes, les femmes, les mouvements sociaux les gens qui veulent créer des entreprises, dans le but de faire avancer le développement de leurs communautés.

Par Mamadou Gaye (Keur Massar Actu) et Oumar Ba (Weer Bi)

By Oumar

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