Le Directeur de l’école de journalisme Ejicom a invité, mercredi 25 septembre, les journalistes à faire des propositions pour une meilleure loi de protection des lanceurs d’alerte au Sénégal.
Hamadou Tidiane Sy a invité les autorités à ouvrir le débat et à élargir les discussions sur le projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte au Sénégal. L’objectif est de permettre aux professionnels de l’information et de communication de proposer des recommandations pour que le Sénégal puisse disposer d’une loi qui va garantir aux lanceurs d’alerte un dispositif sécuritaire adapté à leurs actions.
Monsieur Sy animait un cocktail juridique sur le thème : « la loi sur les lanceurs d’alerte et son impact sur l’exercice de la fonction de journaliste ».
Organisée par la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) et Konrad Adenauer Stiftung (KAS), cette rencontre entre dans le cadre du programme pour la promotion de l’état de droit en Afrique subsaharienne de KAS. Elle est la deuxième édition après celle qui a été organisée en 2023 sur le thème : « fake news et désinformation comme menace pour l’état de droit ».
Le vice président de la CJRS a rappelé qu’un lanceur d’alerte doit mettre en avant sa casquette citoyenne plutôt que son héroïsme personnel.
Selon Amadou Sabar Ba, voter une loi de protection des lanceurs d’alerte est bien mais il serait paradoxal de protéger les lanceurs d’alerte alors que le citoyen peine à avoir accès aux informations les plus banales. Il a invité les autorités à engager dans les meilleurs délais des actions pour doter le Sénégal de la loi sur la protection des lanceurs d’alerte et la loi sur l’accès à l’information pour garantir le droit du public à l’information, gage d’un État de droit et démocratique.
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