Le Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants a annoncé que le Sénégal a enregistré des résultats forts–encourageants dans la promotion et l’institutionnalisation du genre, lundi, à Dakar.
« Nous pouvons noter avec fierté que notre pays a obtenu des résultats forts-encourageants dans la promotion et l’institutionnalisation du genre, notamment, avec la mise en place de cellules « genre et équité » dans les départements ministériels, la prise en compte systématique du genre dans les politiques publiques, illustré par l’adaptation d’un budget sensible au genre annexé à la loi de finances et l’organisation annuelle d’une revue thématique genre », a dit Madame le Ministre Salamata Diop Dieng.
Elle présidait l’atelier national de lancement officiel et de suivi de l’évaluation à mi-parcours de la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre (SNEEG-2).
La vision de la SNEEG arrimée au Plan Sénégal émergent consiste à contribuer à faire du Sénégal un pays émergent à l’horizon 2035 avec une société solidaire dans un État de droit sans discrimination où les hommes et les femmes auront les mêmes chances de participer à son développement et de jouir des fruits de sa croissance.
Le SNEEG-2 vise à instaurer un environnement institutionnel, socio-culturel, juridique et économique favorable à la réalisation de l’équité entre les hommes et les femmes au Sénégal pour l’institutionnalisation du genre dans les politiques publiques.
De son côté, le Représentant résident des Nations Unies a rappelé qu’au Sénégal, les hommes et les femmes ont des droits égaux en terme juridique et constitutionnel mais limités dans la réalité.
« Toutefois, des efforts restent à faire pour renforcer le pari de l’équité et de l’égalité du genre » a reconnu Siaka Koulibay.
« La vulnérabilité des femmes persistent encore sous certaines formes de violences tels que souvent les mariages des enfants, quelques mutilations génitales, l’accès au service de santé pour quelques personnes et (…) aux ressources productives et financières », a-t-il ajouté.
L’assistance a observé une minute de silence à la mémoire des 11 bébés décédés dans l’incendie survenu au service de néonatalogie à Tivaone, le 25 mars dernier.
Par Oumar Ba
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