Le Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal Exploration-production a souligné, vendredi, que le projet GTA a enregistré un taux d’exécution de plus de 82% et celui de Sangomar est à 65% de son taux d’exécution.

« Aujourd’hui, nos projets avancent très bien. Sur le GTA, on est à plus de 82% du taux d’exécution et Sangomar a plus de 65% du taux d’exécution », a expliqué Thierno Seydou Ly.

Il prenait par au MSGBC Oil, Gaz and Power 2022 sur l’avenir du Gaz naturel : la croissance par l’investissement stratégique et l’élaboration de politiques qui s’est tenu les 01 er 02 septembre 2022 à Dakar.

Le MSGBC regroupe la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée Bissau et la Guinée Conakry.

La Mauritanie et le Sénégal partagent le projet Grand Tourtue Ahmeyin. Cette plateforme gazière va commencer sa production à partir de 2023.

Les projets GTA et Sangomar vont à partir de l’année prochaine bouleverser la situation économique et sociale des deux pays. Ainsi, ils seront autonomes en pétrole et en gaz et favoriseront la création d’emplois et le développement des industries.

Lors du Cop 26, les pays du Nord ont décidé de ne plus financer les projets sur le gaz et le pétrole à cause de leurs impacts sur le réchauffement climatique afin de favoriser la transition énergétique.

Le Président du Sénégal et en exercice de l’Union Africaine a dénoncé, jeudi lors de la cérémonie d’ouverture du MSGBC Oil, Pétrole and Gaz la politique des puissances du Nord.

Selon, l’Afrique n’a pas encore les moyens pour passer à la transition énergétique puisque plus 600 millions africains n’ont pas encore accès à l’électricité.

« Notre objectif à travers ces ressources naturelles et gazières que nous allons produire, c’est de permettre l’accès universel à l’ensemble des populations africaines et de contribuer ainsi au développement des industries », a dit Monsieur Ly.

Pour permettre aux sénégalais de bénéficier pleinement des opportunités de l’exploitation du pétrole et du gaz, le Sénégal a mis en place un cadre juridique et institutionnel permettant le développement de ressources humaines et la compétitivité des Petites et moyennes entreprises nationales. Ainsi, en 2017, la pays à officiellement créé l’Institut National du Pétrole et du Gaz. L’INPG a actuellement mis à la disposition des entreprises des ingénieurs capables de participer à la gestion des produits pétroliers et gaziers.

En 2019, la loi sur le contenu local a été voté pour permettre aux PME d’avoir accès aux marchés et par ricochet de participer à la réduction de la pauvreté.

Par Oumar Ba

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