La cérémonie de clôture du jumelage entre la Cour des comptes du Sénégal et la Cour des comptes de la France s’est tenue, mercredi 20 septembre à Dakar. Une occasion pour présenter les résultats obtenus depuis le 11 novembre 2021.

« Au cours de ces trois années de mise en œuvre, ce programme a permis de soutenir une intense activité de coopération et d’échange d’expériences entre les deux institutions », s’est félicité Amaury HOSTE, Chef de la coopération qui représenté Jean-Marc Pisani, Chef de Délégation et Ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.

L’objectif général du jumelage, financé par l’UE et soutenu par Expertise France, était de renforcer les capacités techniques et professionnelles de la Cour des comptes du Sénégal afin d’améliorer ses performances de contrôle. Au cours du jumelage, 90 magistrats et membres du personnel de la Cour des comptes du Sénégal ont profité des missions d’échanges en France et au Sénégal.

« Nous pouvons considérer cette opération comme un succès pour les deux institutions ainsi que pour l’Union européenne », a-t-il ajouté. Ce jumelage a été, selon lui, associé à la production du rapport tant attendu de contrôle sur la gestion du fonds force Covid-19 qui constitue une opération de la transparence et de reddition des comptes.

« J’exprime ma profonde gratitude à la délégation de l’Union européenne qui a intégralement financé le projet », a dit Abdoul Majib GUEYE, représentant du premier Président de la Cour des comptes du Sénégal, Mamadou Faye.

La Cour des comptes a inscrit depuis une quinzaine d’années la planification stratégique dans son management. Le plan stratégique 2020-2024 a été élaboré comme cadre de référence pour la mise en œuvre des activités de la Cour des Comptes afin de relever les défis stratégiques sur l’horizon 2024.

« Pour atteindre les objectifs, la Cour des comptes a accepté d’être jumelée avec la Cour des comptes française avec l’appui de l’Union européenne (…) Le jumelage participe à la mise en œuvre du plan stratégique dont il prend en charge les activités fondamentales portant sur la formation, la production et la communication. Cette option qui vise à garantir la cohérence et l’efficience de nos institutions a permis pour l’essentiel de dérouler les activités et de mobiliser les équipes de contrôle pour l’atteinte des résultats », a affirmé le Président de la Chambre des entreprises publiques du Sénégal.

Par Oumar BA (weerbijournal@gmail.com)

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