Le Coordonnateur du Groupe de Recherche en Droit, Politique et Économie des ressources naturelles a apporté, samedi à Dakar, des précisions sur la répartition des revenus issus de l’exploitation du pétrole et du gaz du champs gazier Grand Tortue/Ahmeyin.
« L’Etat du Sénégal dans le cadre du contrat de partage des revenus se retrouverait avec les parts sociales de Petrosen dans la joint-venture et les impôts sur les sociétés (…) au minimum à 52% de ces revenus pétroliers », a expliqué Docteur Ousmane Cissé.
Il prenait part au débat public organisé par le Groupe de Recherche en Droit, Politique et Économie des ressources naturelles sur la gestion des revenus pétroliers, gaziers et miniers du Sénégal : techniques contractuelles, gestion des attentes et règlement des différends.
Cet atelier a réuni plusieurs experts en droit minier, en droit pétrolier, en fiscalité et en contentieux. Ils ont étudié les clauses de l’ensemble des contrats pétroliers et gaziers entre l’Etat du Sénégal et ses partenaires dans l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal. Leurs objectifs étaient d’apporter des précisions sur le débat qui a provoqué ces dernières semaines des agitations et confusions sur la question des 10% de la société des Pétroles du Sénégal.
« Il y a une confusion terrible qui a été faite entre les parts de Petrosen de 10% dans le capital de la joint-venture avec les contractants (…) et ce qui est attendu de l’Etat dans la part de production », a-t-il ajouté.
Selon Monsieur Cisse, les 10% dont parlent les détracteurs du régime en place sont les 10% de prise de participation dans la joint-venture.
« Le débat public a été organisé pour permettre aux sénégalais d’être mieux informés sur la gestion et la répartition des revenus pétroliers et gaziers », soutient le Directeur général de la Somisen SA.
Depuis le début de la découverte des ressources gazières et pétrolières, les sénégalais nourrissent beaucoup d’espoirs pour le développement socio-économique du pays.
Le Groupe de Recherche en Droit, Politique et Économie des ressources naturelles compte dans les jours à venir organisé d’autres débats publics sur des thématiques qui touchent le projet GTA pour informer l’opinion nationale des actions de l’Etat pour une meilleure gestion des revenus pétroliers et gaziers au Sénégal. Par Oumar Ba