Le Ministre du Pétrole et des Énergies du Sénégal a émis une recommandation pour récompenser les meilleures sociétés d’électricité africaines, dimanche, à Dakar.

« Nous recommandons la désignation d’un prix annuel d’excellence décerné par le Président de l’Union Africaine aux Sociétés d’électricité les plus performantes ayant démontré une croissance de leurs importations ou exportations d’électricité », a lancé Aissatou Sophie Gladima.

Elle prenait part à la cérémonie d’ouverture officielle du 20ème congrès de l’Association des Sociétés d’Electricité d’Afrique à Dakar. Cette manifestation qui marque le cinquantenaire de l’ASEA est centré sur le thème : « La nécessité du service public et la performance des sociétés africaines d’électricité ». Il se tient du 14 au 21 juillet 2022 à Dakar.

La Société nationale d’électricité du Sénégal, Senelec, a été désignée lors du 51éme Assemblée générale de l’association des Sociétés d’électricité d’Afrique tenue à Livingston en Zambie pour abriter le 20ème congrès et le cinquantenaire de l’ASEA.

L’ASEA a été créé en 1970. Initialement appelé UPDEA, Union des Producteurs et Distributeurs d’Énergie Électrique en Afrique. Il a pour but la promotion du développement et l’intégration du secteur Électrique africain par une coopération active entre ses membres d’une part et avec toutes les parties prenantes dans le secteur de l’électricité à l’échelle internationale et les bailleurs de fonds, d’autre part.

Créée officiellement le 04 décembre 2012 lors de l’AG extraordinaire à Alger, l’ASEA réunit 54 sociétés.

Selon le Ministre, en Afrique, plus de 640 millions d’Africains n’ont pas accès à l’énergie, ce qui correspond à un taux d’accès légèrement supérieur à 40 %, le niveau le plus faible du monde. La consommation d’électricité par habitant en Afrique subsaharienne (Afrique du Sud exclue) est de 180 kWh, contre 13 000 kWh par habitant aux États-Unis et 6500 kWh en Europe.

L’Afrique regorge d’énormes potentialités capables de réduire le gap dans l’accès à l’électricité mais restent toujours sous exploitées. C’est pourquoi des services publics d’électricité prospères, performants, efficaces et rentables sur le continent sont essentielles pour le développement de l’économie du continent.

Le Ministre en charge du pétrole et du gaz a rappelé que l’Afrique détient plus de 10 térawatts de potentiel solaire, 350 gigawatts de potentiel hydroélectrique, 110 gigawatts de potentiel éolien, et 15 gigawatts en plus de potentiel géothermique.

Ces capacité de production n’ont pas permis à des pays africains de pourvoir fournir à leurs populations une électricité abondante à un prix abordable. Par exemple, le Soudan qui dispose de ressources énergétiques est toujours à un taux d’accès à l’électricité de 40 %.

Par Oumar Ba,

Rédaction : 77 586 58 43

#keurmassaractu

#weerbi

By Oumar

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *