La coalition Gakou 2024 a déposé ses valises, jeudi 24 mars à l’heure de la rupture du jeun, à Yeumbeul Nord pour exposer son programme afin de gagner la confiance dessus électeurs.

Dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars, la coalition Gakou 2024 a rendu visite ce soir, jeudi, à ses militants et aux potentiels électeurs de la commune de Yeumbeul Nord, dirigée depuis 2022 par Babacar Ndao.

Une grande surprise : les populations de la commune de Yeumbeul Nord ont brillé par leur absence. La mobilisation n’a pas été à la hauteur des attentes des cadres du parti et de la coalition. Seule une centaine de personnes ont assisté au meeting.
Le maire, élu avec les couleurs de la coalition Yewwi Askan Si, n’a pas réussi à faire une grande mobilisation pour, au moins, rassurer le candidat El Hadj Malick Gakou qui n’a ménagé aucun effort pour la transparence dans la gestion des ressources publiques.

Docteur en économie, le candidat de la coalition Gakou 2024 a malgré tout délivré son discours qui repose sur l’autonomisation de la femme, la réduction des inégalités, la lutte contre la corruption et la réparation équitable des ressources entre autres. « Les sénégalais sont fatigués », a-t-il constaté avant de dénoncer la pauvreté qui sévit dans les zones minières du pays.

A travers son programme, il compte dès les premières heures de sa victoire promouvoir la cohésion sociale et la solidarité nationale pour renforcer la protection de la femme, des enfants et des jeunes qui sont au cœur de ses préoccupations.

Babacar Ndao, maire et personnalité du Grand parti et de la coalition Gakou 2023 fait aujourd’hui l’objet de plusieurs critiques à cause de la gestion des affaires publiques de la commune. Élu maire pour apporter des solutions aux problèmes qui plombent le développement du secteur informel, au bradage des ressources foncières de la commune, à l’éclairage public et à la création des infrastructures (sportives, sanitaires et éducatives) Monsieur Ndao n’a toujours pas pu convaincre ses administrés qui ont fini par regretter leur choix.

Par Oumar Ba, weerbijournal@gmail.com

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