Des femmes de la commune de Keur Massar Sud prennent part du 28 au 30 avril à une session de formation sur la qualité et l’hygiène des produits locaux issus de la transformation de céréales.

Pour renforcer l’autonomisation économique des femmes, SUXALI JIGEEN a lancé une nouvelle session de formation sur l’autosuffisance alimentaire dans la commune de Keur Massar Sud en partenariat avec le Cosef et le Cadre de Concertation des Femmes élues de Keur Massar.

« Nous sommes ici pour lancer une serie de formations destinées aux femmes transformatrices de céréales locales dans les communes de Keur Massar Nord et de Keur Massar Sud. Cette initiative permet aux femmes d’avoir une meilleure idée des normes de qualité et d’hygiène pour pouvoir avoir de bon label et commercialiser les produits dans plusieurs circuits de distribution », a expliqué Fatou Ndoye, coordonnatrice de Suxali Jigeen.

Après les formations, les organisateurs vont accompagner les femmes dans la formalisation des leurs structures afin de disposer des numéros FRA et des codes barres, et des emballages de qualité.

Cette activité entre dans le cadre du projet « femmes organisées et autonomes pour un développement durable et la promotion de la sécurité alimentaire dans la zone periurbaine de Dakar ». Il est mis en œuvre par le Cosef et Suxali Jigeen avec le soutien financier de la junta de Castilla la Mancha.

La coordonnatrice du Cadre de Concertation des Femmes élues du département de Keur Massar a plaidé pour l’accès aux terres agricoles pour permettre aux bénéficiaires du projet de développer la chaîne de valeur agricole.  » Il est nécessaire d’avoir des espaces pour le maraîchage dans les deux communes. A défaut, nous demandons un espace pour les femmes des deux communes pour symboliser lintercommunalité », a lancé Marie Aw.

La commune de Keur Massar Sud qui abrite cette session de formation ne dispose pas de salle dédiée aux femmes pour l’organisation de leurs activités. Pour organiser des ateliers de formation, les organisations sont obligées de trouver de petites salles en location ou au sein de la mairie qui n’offrent pas un environnement adapté aux besoins pédagogiques. « Les conditions ne sont pas réuni. C’est pourquoi nous demandons aux autorités de mettre à la disposition des femmes un local pour abriter des activités de formation », a plaidé Marie Aw.

By Oumar

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