Le Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS) a invité, mardi 29 juillet à Dakar, les autorités sénégalaises à impliquer davantage les communautés locales dans le processus de réforme foncière au Sénégal.

« Le CRAFS invite l’État du Sénégal à engager des concertations en vue d’une réforme foncière inclusive, cohérente, transparente et participative, construite avec et pour les communautés locales », a soutenu le CRAFS lors d’une conférence de presse.

Le Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncière au Sénégal est une initiative qui regroupe plusieurs organisations qui défendent les intérêts des communautés. Parmi celles-ci : le CNCR, Enda Pronat, Cicodev, Ipar, cicodev etc. Il travaille depuis 2010 pour améliorer les conditions d’accès et de gestion foncière.

Le Sénégal a connu plusieurs initiatives visant à améliorer le cadre juridique et institutionnel du foncier. Le premier document produit au Sénégal est le Plan d’Action sur le Foncier. Élaboré en 1996, ce document visait à moderniser la gestion du foncier rural, notamment en renforçant les capacités des communes à gérer les droits fonciers et à résoudre les conflits.

Pour soutenir et accompagner les autorités dans une meilleure réforme foncière, le CRAFS s’oppose à toute politique d’immatriculation systématique des terres (refus de la marchandisation foncière), prévoit la mise en place de partenariats équitables avec les investisseurs, le renforcement de la gouvernance foncière participative, et favorise une mobilité foncière strictement encadrée, la reconnaissance des droits coutumiers, la préservation des droits fonciers des femmes et des hommes.

Le CRAFS a également formulé des propositions législatives de modifications de la loi sur le domaine national.

Les propositions visent à garantir la sécurité foncière et la modernisation des exploitations familiales, pour les hommes, femmes et jeunes en vue d’assurer la souveraineté alimentaire et le développement durable du pays.

Oumar Ba, weerbijournal@gmail.com

By Oumar

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