Dans l’attente des voix qui se perdent dans l’ombre, L’espoir se meurt, la démocratie sombre. Dans les rues, dans les cœurs, l’écho de la nation, Réclame le respect, la juste élection.
Les urnes, tels des coffres à trésors oubliés, Attendent les votes, les rêves inscrits en secrets. Mais le temps s’étire, l’horloge se fige, Le report des élections, tel un affront, prodige.
Dans chaque regard, une lueur éteinte, Dans chaque geste, une parole qui crainte. Le peuple attend, le peuple réclame, L’expression libre de sa voix, sans aucune lame.
Non au report, clament les chants du désir, Non à l’injustice, à l’ombre du déni. Que les urnes résonnent, que les votes révèlent, La volonté du peuple, qu’aucun pouvoir n’annule.
Que les aubes nouvelles illuminent le chemin, Que la démocratie triomphe, main dans la main. Car dans chaque vote, dans chaque bulletin, Résident les espoirs, les lendemains incertains.
Ainsi, au nom de la liberté bafouée, Nous condamnons le report, l’injustice imposée. Que la voix du peuple retentisse, éclatante, Pour que le Sénégal avance, fière et vaillante.
Alioune Ndiaye
Expert en développement international